Marque de maroquinerie française au savoir-faire reconnu, Lancaster propose ses produits dans des boutiques physiques en France et à l’international ainsi que sur son site Internet. Pour l’entreprise, faire transparaître, à travers son site Internet, une image de marque haut de gamme est capital. Son bon fonctionnement doit donc être constant, au fil des saisons, des actions commerciales et du développement de la marque à l’étranger.

« Notre site est une vitrine pour nos clients, mais également une véritable carte de visite pour nos commerciaux. Il est également consulté par nos fournisseurs, nos revendeurs… Son temps de réponse, sa fiabilité, ses performances sont donc des enjeux importants pour notre image de marque. Pour une bonne mise en place de nos actions commerciales, pour nous déployer à l’international, il est capital qu’il soit performant. »

  • Des serveurs qui supportent les fortes variations de trafic dues aux opérations marketing
  • Une architecture évolutive et hautement disponible partout dans le monde

Comme tout site e-commerce, la fréquentation du site de Lancaster varie fortement en fonction des périodes de l’année, comme les soldes, Noël ou les diverses opérations commerciales menées.

« Avec notre ancien hébergeur, en cas de fortes charges de trafic, nous étions obligés de faire appel à des serveurs virtuels complémentaires afin d’augmenter les ressources disponibles et améliorer la performance du site. Lors de certaines opérations marketing, nous pouvions en effet multiplier par trois notre trafic », détaille Thierry Chang. Une procédure qui manquait de flexibilité : « il fallait en faire la demande à l’hébergeur en amont, ce qui implique de coordonner notre équipe marketing et celle de l’hébergeur, et donc de bien planifier les interventions. Nous avions besoin d’une solution qui évolue avec notre business, sans avoir à chaque fois à appeler une personne pour le faire ».

Ces trois dernières années, le site est devenu une priorité, pour pouvoir cibler plus facilement les clients à l’étranger et répondre à leurs attentes. Le site Internet permet aussi de rendre disponible le catalogue de produits Lancaster aux distributeurs partout dans le monde. « Aujourd’hui, le premier réflexe d’un partenaire que nous prospectons va être de consulter le site pour voir nos produits, qu’il soit en Asie, en Amérique du Sud ou ailleurs, ajoute Tony Jean-Rose, directeur des systèmes informatiques chez Lancaster. Le site doit donc être aussi réactif qu’en local. Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un temps de réponse long ou un site qui tombe lors de pics de trafic. »

Lancaster a décidé de basculer sur le cloud Amazon Web Services (AWS) depuis un an environ, aidé par Artifakt.io, une solution en SaaS qui permet de déployer des applications sur le cloud très rapidement. Artifakt est chargé de configurer chaque microservice d’AWS, pour construire l’architecture propice à un logiciel spécifique (CRM, ERP, site e-commerce, blog…). Les équipes de Lancaster n’ont eu qu’à indiquer ce qu’ils voulaient déployer comme applicatif, et leur partenaire technique s’occupait du reste.

En plus de son site e-commerce sur la plateforme Magento, Lancaster a également déployé sur AWS la solution de gestion produit (PIM) d’Akeneo, qui permet de gérer le catalogue. La marque propose deux catalogues par an, automne/hiver et printemps/été, avec 1 300 produits par saisons. Pour gérer l’hébergement de ces catalogues, Artifakt était régulièrement obligé de demander plus d’espace. Désormais avec AWS, Lancaster dispose d’un espace de stockage qui évolue avec ses données. L’élasticité des services à la demande est vraiment idéale, tant en termes de coûts que d’usages.

Artifakt a mis en place pour Lancaster AWS CloudFormation pour déployer des architectures complexes et les dupliquer, un load balancer pour absorber le trafic et le rediriger sur plusieurs instance Amazon EC2. Ils s’appuient également sur une base de données séparée sur Amazon RDS, automatisée pour MySQL. La partie session et cache est gérée avec Amazon ElastiCache. La scalabilité, l’interaction entre les serveurs et les contenus passe par Amazon Elastic File System. Autant de solutions techniques qui ont contribué à améliorer la vitesse du site.

Au final, Artifakt a pu créer l’architecture du site de Lancaster en quelques minutes, beaucoup plus rapidement que s’ils avaient dû le faire avec de l’infrastructure traditionnelle.

La migration vers le Cloud AWS a très vite porté ses fruits : les performances ont immédiatement augmenté, avec un temps de chargement qui est passé de 1,5 s à 237 ms (soit 84 % de gain), quel que soit l’endroit dans le monde où la personne se connectait. Lancaster profite aussi d’une grande flexibilité comme le démontre l’opération spéciale menée avec l’influenceuse Betty Autier a généré un pic de connexion au démarrage de l’opération. 30 mn plus tard, tous les produits étaient vendus, à raison d’une vente par seconde. « Le trafic a été multiplié par trois lors de cette opération, et malgré cela, le site a tenu, ce qui n’aurait pas été possible avec notre ancien hébergeur », souligne Thierry Chang.

Les performances du site web influencent aussi positivement les résultats de l’entreprise. « Le trafic et le chiffre d’affaires dus au site ont augmenté (respectivement de 30 % et 60 %), ajoute Thierry Chang. Ces bons résultats sont directement en lien avec nos opérations marketing mais aussi avec notre migration. »

Le déploiement à l’international est également simplifié, en utilisant le déploiement en multi-régions des sites e-commerce de Lancaster. « Nous allons pouvoir communiquer sur nos projets à l’international, ce qui était impossible tant que le site n’était pas stable, car nous courions le risque de dégrader notre image de marque. » Thierry Chang note surtout le gain en tranquillité apporté par AWS : « Chaque action marketing nous obligeait à planifier, à étaler notre communication grand public, pour éviter de trop saturer le site avec un afflux soudain de visiteurs. Ne pas être certain qu’il tienne représentait vraiment un gros stress. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Nous avons réalisé deux ventes privées, deux soldes, un Noël, un Black Friday et nous sommes vraiment confiants pour la suite. Nous avons autant gagné en sérénité qu’en performance ! »