Évoluant sur un marché de commodités, très concurrentiel,
Kem One recherche constamment des leviers de compétitivité, en particulier par l’optimisation de ses processus de production. Dans ce domaine, les technologies IT peuvent apporter beaucoup :
« Pour nous, le principal atout du numérique réside dans son potentiel d’optimisation des frais d’infrastructures informatiques, tout en fluidifiant et simplifiant nos processus », nous explique Maxime Duprez, directeur des Systèmes d’information chez Kem One.
C’est dans cet objectif d’optimisation que Kem One a entrepris une migration totale de son Datacenter traditionnel vers les services cloud d’AWS, afin d’acquérir l’infrastructure et les outils répondant aux besoins exprimés par les sites et de proposer des solutions digitales performantes.
Problématiques :
L’entreprise voulait gagner en flexibilité et en agilité pour satisfaire les besoins métiers, émis notamment par les sites de production, tout en maîtrisant les coûts liés à l’infrastructure et aux services adoptés, enjeu clé pour garantir le retour sur investissement. Dans ce cadre, le projet de fermeture du Datacenter était sans précédent pour l’équipe IT de l’entreprise.
Une migration ambitieuse mais maîtrisée
Avant la migration, les équipes de Kem One opéraient un Datacenter « on-premise » dont le matériel devait être remplacé à échéances régulières. L’équipe IT était confrontée, à chaque renouvellement, à la difficulté d’anticiper de façon précise les besoins d’infrastructures pour les années à venir, avec pour corollaire un grand manque de flexibilité. Pour remédier à ce problème, la direction de l’entreprise s’est prononcée en faveur des solutions cloud, à condition que l’infrastructure de Kem One demeure dans le cadre européen. Jean-Yves Pottier, responsable des infrastructures IT chez Kem One, nous détaille les retours attendus de cette migration :
« Notre intention était de trouver une solution souple, planifiable et qui ouvrait des possibilités. L’appel d’offres a été lancé et AWS l’a remporté principalement car son outil nous est apparu fiable, disponible et évolutif ».
Peu expérimentées sur l’infrastructure cloud, les équipes de Kem One ont su se faire accompagner pour entreprendre ce projet :
« Nous avons pu compter sur différents partenaires, comme VMware et Teamwork, et sur l’équipe AWS récemment implantée à Lyon », ajoute-t-il.
La migration s’est déroulée en deux parties : d’abord la migration des quatre environnements SAP et celle de sa base de données vers HANA, achevée en 6 mois ; puis la migration des 250 machines virtuelles vers le cloud, en l’espace de trois mois. Kem One utilisait déjà les solutions fournies par VMware sur son site physique. La préparation de la migration a donc d’abord consisté à mettre en place la structure
VMware chez AWS, suivie de la configuration du cluster et d’une étude des machines virtuelles de l’entreprise (volume, accès…) avant de finaliser la migration.
Aujourd’hui, l’entreprise s’est appropriée un grand nombre de services du catalogue AWS tels que
S3,
EC2 mais aussi des
load balancers utilisés sur le site internet de l’entreprise ainsi que des API dynamiques.
Des accélérateurs de process
L’adoption d’une infrastructure évolutive a décuplé les possibilités offertes à l’équipe infrastructure de Kem One. Auparavant, la solution «
on-premise » rendait souvent nécessaire le renouvellement ou la commande de matériel dès que des besoins infrastructure étaient exprimés par les sites de production.
Cette rigidité s’avérait très limitante pour l’adoption de nouveaux projets et ajoutait systématiquement des délais importants aux plannings. Ainsi pour Maxime, ce changement a véritablement bouleversé la place des équipes infrastructure au sein de l’entreprise :
Sur la partie scalabilité et disponibilité, le bénéfice en termes de disponibilité est tel que nous avons complètement changé de posture. Nous sommes passés d’empêcheurs de tourner en rond, faute de ressources, à accélérateurs de process, forces de propositions. Ce n’est plus qu’une question de business case : s’il est convaincant et sans coûts excessifs alors il est possible et tellement plus simple pour nous de le réaliser. »
Les équipes ont désormais accès à un écosystème de services facilement intégrables et testables, dont les coûts peuvent être estimés rapidement, comme le décrit Jean-Yves :
« Maintenant, on sait optimiser et chiffrer précisément le coût d’un projet. L’accès à l’ensemble du catalogue de services AWS nous permet facilement de proposer des solutions aux problématiques business que l’on nous soumet. »
Une gestion des coûts précise et précieuse
Avant d’entamer la migration, les équipes de Kem One craignaient principalement une hausse des coûts liée à l’infrastructure cloud. Le passage vers une facturation à l’usage a permis à Kem One de bénéficier d’une infrastructure dynamique et de lisser les coûts, comme le décrit Maxime :
« Auparavant nous procédions par « marche d’escalier » : toutes les X années nous devions réinvestir, avec des coûts significatifs. Maintenant on a un lissage parfait qui permet d’améliorer nos coûts de fonctionnement. »
Avec la facturation à l’usage sont nées de nouvelles habitudes au sein de l’équipe afin de diminuer certains coûts, en fermant les instances de test lorsqu’elles ne sont pas utilisées par exemple. De manière générale, ce mode de facturation permet à l’entreprise de s’adapter très rapidement comme le décrit Maxime :
« Il nous est devenu possible d’adapter rapidement notre infrastructure en fonction des marges de manœuvre budgétaires de l’entreprise, c’est un atout essentiel pour nous. »
A ses yeux, la migration a non seulement atteint les objectifs mais aussi respecté les budgets alloués en amont :
« Un an après la migration de l’ensemble de l’infrastructure, on est pile dans les budgets, ce qui est une réussite concrète pour nous dès la première année de fonctionnement », conclut-il.