Doctrine réduit ses coûts de moitié grâce à AWS Graviton, sans dégrader la performance, pour sa plateforme de recherche

Grâce à son partenariat avec AWS depuis ses premiers pas en 2016, Doctrine a su s'établir comme la première plateforme d’intelligence juridique. Des gains de performance indéniables liés à une réduction des coûts leur ont permis de se concentrer sur leur cœur de métier : mettre l’intelligence artificielle au service des métiers du droit.

L’IA au service des avocats et des juristes

Doctrine s’est donné pour mission de centraliser l’information juridique pour la rendre compréhensible et pertinente. “La quantité de documents mis en ligne en lien avec le droit ne cesse de croître d’année en année, et les bases documentaires ne recensent pas tous ces documents : les avocats et les juristes devaient donc faire leur veille à la main”, introduit Jérémie Thomassey.

Doctrine agrège donc ces contenus et les met à disposition des différents acteurs, en même temps qu’ils leur proposent du contenu (décisions de justices, textes juridiques, documents parlementaires ou encore commentaires tiers librement accessibles sur le web) jugé pertinent à leur activité, tout en leur permettant de partager le leur. Le but : constituer la première plateforme d’intelligence juridique.

Au moment de se lancer en 2016, Doctrine se tourne sans hésiter vers AWS pour ses besoins en hébergement : la LegalTech est tout autant convaincue par les bénéfices liés à la performance des services AWS que par le soutien des équipes mises à sa disposition.

Une plateforme plus performante et moins coûteuse grâce à AWS

Doctrine héberge l’immense majorité de leur plateforme sur AWS : 3 clusters pour la partie web mais également 1 cluster pour la partie data avec l’acquisition des sites de données depuis lesquels Doctrine agrège les différents contenus. A côté, la LegalTech indexe également le contenu de toutes les décisions et de toutes les lois sur leur cluster Elasticsearch qui inclut 12 machines et 1,5 tera de données.

Mais ce n’est pas tout : Doctrine utilise également régulièrement la plateforme AWS de suivi des coûts. Grâce à elle, ils ont pu diminuer de 50% leurs coûts AWS depuis mars 2020 en configurant les alertes AWS : dès qu'un service surconsomme, ils reçoivent une notification afin d'ajuster l'activité. Ces dernières permettent également aux développeurs d'être plus au courant de l'impact de leurs actions et peuvent les suivre au quotidien.

“En ce qui concerne la performance, les instances AWS Graviton sont un réel avantage : cela nous a permis de diviser de 50% les coûts de ces clusters, qui représentaient 1/4 de notre budget AWS”, se félicite Jérémie Thomassey.

AWS comme partenaire sur tous les fronts

Outre les bénéfices techniques et financiers permis par l’utilisation des services AWS, Doctrine apprécie particulièrement le soutien sans faille dont ils bénéficient de la part de AWS : “Le fait d'avoir un développeur dédié chez AWS qui nous aide sur toutes les questions est un vrai plus, et si besoin nous pouvons également contacter des experts sur des questions plus techniques ou bien dans le cadre de formations sur des points spécifiques”, explique le responsable infrastructure chez Doctrine.

L’autre point fort de AWS selon Doctrine, c’est leur capacité à faire preuve d’initiative, notamment en proposant des projets d'amélioration comme ce fut le cas pour AWS Graviton en Février 2021. Plus récemment, la LegalTech a travaillé à la mise en place de Amazon SageMaker, qui permet de lancer des notebooks dans le cloud et de les étendre à la volée, en à peine une semaine. Doctrine a ainsi pu avoir accès à des machines particulièrement puissantes en toute simplicité et à moindre coûts pour les data scientists, puisque celles-ci s'éteignent une fois les tâches exécutées, grâce à des mécanismes automatiques à partir de AWS Lambda.

“Nous prévoyons actuellement le passage de notre cluster data à des Instances Spot Amazon Elastic Compute Cloud (Amazon EC2) qui sont beaucoup moins chères et plus adaptées en termes de disponibilité. Ici, la flexibilité permise par AWS est un autre bénéfice concret et démontré”, confie Jérémie Thomassey.

Se fixer des objectifs ambitieux - et les atteindre

Ultime gage de la qualité de la relation entre AWS et Doctrine ? L’offre, en mai 2021, d'un mois de crédit de la part de AWS à hauteur de la valeur de leur cluster Elasticsearch pour mettre en place un POC testé en amont. L’objectif : valider la possibilité de faire tourner Elasticsearch sur des instances AWS Graviton, tester la fiabilité de celles-ci et valider les hypothèses de gains techniques et financiers - le tout sans impacter le service, en dédoublant leurs infrastructures afin de réaliser les tests en mode shadow. Une fois la quantité gigantesque de données indexée moins d’une semaine après la mise en production, ils ont pu valider les performances - constatant au passage une légère amélioration.

D’après les mots de Jérémie Thomassey, le grand succès de leur relation au fil de ces cinq années, c'est la mise en place d'un SLO (service-level objective) en interne hyper ambitieux de 99,99% de disponibilité : “le site a droit à un downtime de 5 minutes par mois, qui est atteint quasiment à chaque fois”, conclut-il.

Au vu des résultats plus que satisfaisants liés à l’utilisation des services cloud AWS, Doctrine travaille déjà au lancement des prochains projets menés avec le soutien de AWS.