Ayolab est une startup SaaS B2B fondée en 2017 par Christophe Le Houédec (CEO) et François Misslin (CTO). Elle a développé une technologie d’analyse des données permettant à ses clients d’identifier les marchands qui vendent leurs produits sur les sites d’e-commerce et les marketplaces. La startup les aide ainsi à limiter les ventes non autorisées et à défendre la valeur de leur marque. Elle travaille notamment avec des acteurs des secteurs des cosmétiques (L’Oréal, Coty).

François Misslin, CTO chez Ayolab, raconte :
« Nous voulions nous concentrer sur le développement de fonctionnalités qui servent à nos clients plutôt que sur la gestion de la plateforme et des serveurs. AWS est le leader dans ce domaine et dispose des meilleurs outils. Dès les débuts d’Ayolab, nous nous sommes donc tournés vers AWS ».

Problématique :

  • Se concentrer sur son cœur de métier et les expertises qui font la valeur d’Ayolab
  • Maîtriser les coûts
  • Disposer d’un système d’information performant

Ayolab utilise AWS depuis ses premiers jours pour collecter, traiter, analyser les datas. « Nous utilisons des données publiques que notre algorithme traite pour reconnaître le type d’article, le marchand…, précise Christophe Le Houédec (CEO). Nous les croisons ensuite avec celles de nos clients (catalogue de produit, prix…) ».

Complexes, ces datas portent sur plusieurs catégories (cosmétique, habillement, nourriture pour animaux…), sont issues de plusieurs sources et dans différents formats : envoyées par des clients en .csv ou récupérées dans des pays, langages et sites différents. « Avec AWS, tout ce que l’on doit faire avec les datas est très simple. Démarrer une base de données est facile avec Amazon RDS, qui gère tout ce que l’on n’a pas envie de faire nous-même, comme les backups, la scalabilité la mise en place de bases de données redondantes pour assurer la stabilité… », ajoute François.

Pour héberger ses services, Ayolab a opté pour un cluster Kubernetes avec Amazon EKS. « Cela nécessite très peu de ressources humaines, très peu de maintenance de notre part. Nos développeurs travaillent beaucoup plus sur des fonctionnalités et services plutôt que sur de la gestion basique de serveurs par exemple », précise le CTO.

Cela représente un gain de temps considérable pour Ayolab. « Sans AWS, nous aurions dû y dédier un développeur à temps plein, sur une équipe de 6 aujourd’hui. 10 à 20 % de notre temps y seraient consacrés. Ce n’est pas un budget qu’une petite startup peut se permettre », estime François Misslin, Sans compter qu’Ayolab y gagne en attractivité : « Ce n’est pas la même rétention de talent que de dire à un développeur de travailler sur un setup de backup d’une base de données ou sur le cœur de notre business avec une application, un algorithme ».

Ayolab a fait des choix techniques qui ne sont pas ceux de la simplicité mais ceux du long terme, dictés par la nécessité de créer des systèmes robustes pour gérer leurs datas. « On utilise plusieurs langages de programmation dont Scala, plusieurs types de base de données, des services qui n’ont pas les mêmes besoins de ressources (CPU, mémoire, disponibilité…) », détaille le CTO.

« Or, on arrive à faire avec 6 développeurs un système d’information qui n’a aujourd’hui rien à envier à des entreprises de 30 personnes dans lesquelles j’ai pu travailler par le passé, clairement grâce à des plateformes comme AWS. Nous avons une architecture basée sur des microservices et hébergée sur AWS avec Kubernetes. Toutes nos apps sont dédiées à une seule action, par exemple la catégorisation d’un produit. La difficulté est qu’il faut faire communiquer notre quinzaine d’apps entre elles : le système de queues SQS d'AWS ou bien le framework gRPC sont ici d'une grande aide. Nous nous appuyons énormément sur les spots instances EC2 sur Kubernetes. Pour héberger les applications, s’assurer de la redondance en cas de défaillance, de l’autoscaling si nous avons besoin d’augmenter le nombre de machines ou la rapidité de calcul, etc. ». Ce choix leur a permis d’économiser environ 70 % de leurs coûts de calcul globaux. « C’est l’une des raisons pour lesquels nous avons migré cette partie de notre infrastructure de Google Cloud (GKE) à AWS (EKS). Nous avions utilisé l’offre de Google car celle d’AWS n’était pas au même niveau à ce moment. Dès qu’ils ont rattrapé leur retard, nous sommes revenus. C’est quelque chose qu’on apprécie, cette rapidité d’évolution et cette écoute des besoins client ».

Ayolab fait partie du programme AWS Activate, qui offre aux startups des crédits pour utiliser les services AWS ainsi qu’un accompagnement dédié. « On a bénéficié d’un soutien technique, de workshops. La mise en place de Kubernetes sur des spots instances est directement le fruit d’un de ces workshops. Trois jours après l’avoir suivi, j’avais mis en production ce que nous avions vu », partage François. « Nous avons eu aussi accès à des ressources dédiées, plus techniques, avec des Solutions Architects ».

Selon lui, « tout est possible, même sans AWS. C’est une question de temps et de ressources, mais avec eux, on va plus vite. On peut faire beaucoup avec une petite équipe, et en l’espace de quelques mois ou années, on a fait autant que d’autres concurrents qui ont 5-10 ans d’existence. Sans AWS, et sans les crédits d’Activate, ça n’aurait pas été possible ».

Christophe Le Houédec ajoute : « on a été ravi du suivi business reçu. Notre premier Account Manager nous a très bien accompagné à nos débuts, c’est quelqu’un qui a compté pour nous. On a une très bonne relation avec AWS, et les efforts qu’ils font sont vraiment game changer pour une startup comme la nôtre ».

« J’ai énormément de gratitude envers l’équipe d’AWS. On démarrait à peine, et ils nous ont fait confiance. On a eu beaucoup de soutien, d’accompagnement. C’est le paradoxe, s’amuse le CTO. Pour le commun des mortels, le cloud est vu comme quelque chose d’immatériel, mais c’est aussi très humain, c’est une affaire de proximité, de relationnel, de compréhension des besoins techniques ».

  • 70 % d’économies sur nos serveurs
  • 10 à 20 % de temps gagné sur la gestion de la plateforme et des serveurs
  • Un système d’information performant et complexe, développé à 6 développeurs