beIN Media Group est un groupe de médias qatari dédié au sport. Il détient l’ensemble des 60 chaînes TV beIN SPORTS diffusées sur 5 continents, dans 43 pays et 7 langues. Son site Web et son application cumulent chaque mois 25 millions de visiteurs uniques, 537 millions de pages vues et 187 millions de vidéos vues.

« En 2014, beIN SPORTS souhaitait étendre ses services au Moyen-Orient en s'appuyant sur une plateforme digitale développée par des prestataires externes. Après un an d’utilisation, le Groupe a constaté que la qualité du service n’arrivait pas à suivre la demande. En 2014, nous avons alors préféré redévelopper le site et l'application en interne. Nous avons très vite été confrontés à de forts pics de trafics, ce qui nous a conduits à nous appuyer en 2015 sur Amazon Web Services (AWS).  

  • Lors de grands évènements sportifs comme la finale de la Ligue des Champions, supporter des variations de trafic jusqu’à 250 fois supérieures à un jour ordinaire.
  • Proposer la même qualité de service dans le monde entier et à tout moment.
  • Posséder sa propre plateforme, qui soit évolutive dans le temps et selon les besoins.

« Le manque de flexibilité était notre problème principal, rappelle John Matthews. Les grands évènements sportifs amenaient beaucoup de stress dans nos équipes, puisque le trafic augmente à l’approche du match, explose pendant et après puis redescend rapidement. Ces variations font à mon sens l’unicité des médias sportifs : exceptés peut-être ceux d’informations pendant les élections, aucun autre ne rencontre ce problème. Notre plateforme doit donc s’adapter automatiquement à ces pics pour que le site ne soit pas saturé. Lors de grands évènements comme la finale de la Ligue des Champions par exemple, nous sommes amenés à supporter des variations de trafic jusqu’à 250 fois supérieures à un jour ordinaire ! »

Chaîne internationale, beIN SPORTS doit également assurer un flux vidéo HD constant à l’utilisateur, ainsi qu’un chargement rapide des médias en HD. « Nous voulions avoir la liberté de distribuer les meilleurs contenus sportifs à n’importe quel moment, n’importe où, via de multiples devices (Web, mobile, appareils connectés) », explique John Matthews. Pour atteindre ses objectifs, beIN a choisi d’internaliser le développement et de créer sa propre API, autour de laquelle tous les produits seront construits. « Cela a été un grand changement : nos partenaires utilisent notre API, et si nous en changeons, il en sera de même pour les partenaires suivants ! »

Pour les accompagner, beIN SPORTS a choisi Smile, un intégrateur de solutions open source et partenaire d’AWS. « AWS nous a paru la plateforme cloud la plus mature. Au-delà de ses avantages techniques, la qualité de l’infrastructure et le bassin de talents qui utilisent AWS, comme Smile, nous ont vraiment attirés, analyse John Matthews. En travaillant avec AWS, vous faites partie d’une communauté de développeurs expérimentés, qui partagent des connaissances et se posent les mêmes questions. La qualité de la communauté autour de la plateforme fait aussi la différence ! »

« Les contenus de sport ayant une durée de vie très courte, nous n’avions pas besoin de tous les transférer et nous avons pu repartir de zéro », précise John Matthews. La nouvelle plateforme repose sur plusieurs briques : le site Web, le CMS et l’API utilisée pour délivrer le contenu sur tous les supports de diffusion.

La plateforme doit évoluer constamment, avec une mise en production permanente (ajout de nouvelles langues, de nouveaux types d’articles…), sans arrêt de service ou de page de maintenance. En 2016, Smile a ainsi pu lancer 121 mises en production.

Pour assurer la disponibilité des services de beIN Sports, Smile a par exemple utilisé Amazon RDS en multi AZ ce qui permet de dupliquer les données dans une autre zone de disponibilité : si au sein de la région, une zone rencontre un problème, le service bascule automatique à une autre sans perte et sans ressenti pour les utilisateurs. De son côté, Elastic Load Balancer achemine le trafic entrant, sa capacité est dimensionnée automatiquement en fonction de ce dernier.

Par ailleurs, Smile a choisi de travailler en mode « stateless », donc en utilisant des machines virtuelles pouvant être supprimées ou ajoutées à tout moment, sans perte de données. Cela permet de répondre aux besoins business et de s’adapter automatiquement aux variations du trafic. Enfin, les médias sont stockés sur Amazon S3.

Au final, beIN SPORTS dispose d’une plateforme résiliente, solide et élastique, ce qui lui permet d’optimiser les coûts d’exploitation, puisque ceux liés à l’infrastructure dépendent de la fréquentation sur l’année.

Le changement de plateforme et le passage chez AWS ont permis d’augmenter le nombre de visiteurs uniques de 249 %. Suite à cela, en étendant et lançant le site dans 6 autres pays, beIN SPORTS a encore augmenté le nombre de visiteurs de 53 %.

Le taux d’engagement est également sur une courbe ascendante : la durée des sessions et le nombre de pages vues par session ont globalement doublé. Les lancements de nouveaux sites en Asie du Sud-Est ont été des succès, avec un taux d’engagement initial de l’utilisateur 88 % supérieur à celui de l’ancienne plateforme.

« À l’avenir, nous aurons besoin de trouver de plus en plus d’endroits où placer notre contenu et valoriser notre service, qu’il s’agisse de Facebook, Google AMP ou Snapchat, estime John Matthews. Pour relever ce challenge avec succès, nous pouvons nous appuyer sur une API performante et, avec les services d’AWS, sur une base stable sur laquelle construire une entreprise prospère. »