Cloudimage est une solution dans le cloud permettant d’obtenir rapidement et facilement des images qui peuvent s’adapter à toutes les tailles d’écrans – on parle alors d’images « responsives ». Utilisé par les webs designers, product managers ou développeurs, ce service leur fait gagner un temps précieux et contribue également à accélérer le temps de chargement des images sur leurs sites web et applications mobile de l’ordre de 80 % en moyenne sur des images non optimisées. Lancé en 2013, le service compte une centaine de clients dans le monde entier et redimensionne chaque mois plus de 40 millions d’images originales.

« Si un site e-commerce ne charge pas suffisamment vite, les internautes n’achèteront pas ! Chaque 100 ms de temps de chargement supplémentaire représentent une baisse de 1 % des revenus. Plus globalement, tout site dont l’objectif est la vente via des images peut avoir besoin de Cloudimage : l’e-commerce, l’immobilier… Pour proposer notre solution, nous avions besoin d’une infrastructure capable d’absorber les pics de charge et de la possibilité d'offrir des points de présence dans le monde entier, au plus proche de nos clients. »

  • Une infrastructure mondiale capable d’absorber les pics de charge lors de mises en production, allant jusqu’au redimensionnement de 1 500 à 2 000 images/seconde contre 300 images/secondes en temps normal.
  • Délivrer les images des clients rapidement, en améliorant leur temps de chargement d’au moins 50%, dans 25 pays dans le monde entier.
  • Des coûts à la hauteur de l’utilisation de l’infrastructure.

« Nous avions besoin d’une solution hyper évolutive. Chaque mois, nous traitons 40 millions d’images originales pour plus de 200 millions de transformations. En effet, une même image se présente en moyenne sous 5 formats différents pour s’adapter à chaque taille d’écran, donc autant de versions à stocker, précise Emil Novakov. Au total, nous stockons aujourd’hui plus de 50 TB d’images. »

La mise en production de gros sites, comme seloger.com avec ses 1,2 million d’annonces et plus de 10 millions d’images uniques, implique par exemple que l’infrastructure redimensionne entre 1 500 et 2 000 images par seconde lors de certains pics de charge.

« Nous avons une petite équipe technique de 8 personnes, qui gère plus de 100 clients. La gestion de l’infrastructure doit être simple. Nous utilisons un système de monitoring qui permet d’ajouter des instances automatiquement en fonction des montées en charge, rappelle Emil Novakov. 30 à 50 instances sont utilisées, selon les pics, et gérées grâce à la flexibilité des services AWS. Nous le faisions auparavant à la main, ce qui représentait une perte de temps et d’argent. Aujourd’hui, nous avons pu intelligemment combiner plusieurs sous-produits, comme Amazon Cloudwatch, pour automatiser cette gestion. »

Une fois Cloudimage implémenté par le client, tout doit fonctionner. « Nous ne devons plus passer de temps en paramétrages. Il faut donc que l’infrastructure soit fiable et ne nécessite pas d’intervention humaine. Cela implique donc que le CDN délivre les ressources et fasse les mises en cache nécessaires. »

Même si la start-up teste les nouveautés AWS, 98 % de leur utilisation des services tourne autour de 4 solutions pour répondre à des besoins précis :

  • stocker les images, avec Amazon S3,
  • les traiter (couper, redimensionner, watermark, compression…) avec Amazon EC2,
  • les distribuer très rapidement aux clients finaux via un CDN fiable, Amazon CloudFront
  • optimiser encore plus cette distribution d’un point de vue géographique, via Amazon Route 53 pour la partie DNS.

À cela s’ajoute l’accompagnement : « la collaboration avec notre account manager, avec qui nous avons très bien travaillé, est très appréciable. En cas de problème aujourd’hui, nous avons également maintenant un retour du support en moins d’une heure », ajoute Emil Novakov.

La flexibilité et la facturation selon l’usage des services, ainsi que l'utilisation de « crédits AWS » a permis à Scaleflex d’expérimenter diverses solutions techniques avant de trouver l’architecture qui s’adapterait à leurs besoins et à leur volume d’images à traiter chaque mois. « Au final, nous avons diminué nos coûts depuis que nous sommes revenus chez AWS, analyse Emil Novakov. Celui lié au CDN a par exemple été divisé par deux. »

Le fait qu’AWS soit présent dans le monde entier représente également un atout. « En général, lorsqu’un entrepreneur crée sa société il commence par tester son concept localement, puis l’étend à un autre pays, à un continent puis au monde. Grâce à AWS, nous avons fait l’inverse, explique Emil Novakov. Nous provisionnons nos instances au plus proche du client, où qu’il soit, pour lui délivrer les images localement encore plus rapidement. Pour nos clients du Brésil, nous avons par exemple acheté une instance à São Paulo. Nous avons pu directement penser de manière globale. »

Depuis juin 2017, Cloudimage est disponible sur la Marketplace AWS. « Nous sommes l’une des premières entreprises françaises à être listées comme SAAS Contract. » Au-delà de ce nouveau marché potentiel, l’utilisation des services d’AWS par Cloudimage a permis de multiplier son revenu mensuel récurrent (MRR) par deux en un an.

La start-up va bientôt lancer un service similaire à Cloudimage, dédié à la vidéo, afin d’accélérer leur transcodage et leur chargement sur les sites. Elle proposera aussi un outil qui permet de générer la documentation technique présente sur les sites, le tout via les services d’AWS.

Scaleflex s’intéresse également au machine learning. « Nous avons créé un algorithme qui définit la compression optimale pour une image afin de réduire sa taille au maximum, sans que la différence de qualité ne soit visible. Il n’y a pas de formule mathématique pour cela, il faut tester. Dans l’immédiat, nous le faisons de notre côté, afin de bien comprendre toutes les problématiques avant de se lancer et d’utiliser de nouveaux services. La multitude de services proposés par AWS nous servira de base pour développer des fonctionnalités nouvelles pour améliorer notre proposition de valeur », conclut Emil Novakov.