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Peter : le chatbot de « prof particulier » face aux défis d’une croissance rapide

Peter est né en novembre 2016. En mêlant l’intelligence artificielle et les compétences de professeurs sélectionnés, ce service sur mobile répond aux questions des élèves, de la 6ème à la terminale, et les aide dans leurs devoirs. Le succès a été fulgurant, posant de nombreux problèmes et nécessitant de revoir extrêmement rapidement l’architecture, dimensionnée pour beaucoup moins d’utilisateurs.

Jérémy Brunet, founder et COO de Peter, raconte…

Dès le lendemain de l’annonce de Messenger Platform, qui introduisait les bots dans Facebook Messenger, nous nous sommes demandé lequel nous ferait rêver. Très vite, l’idée d’un bot d’aide aux devoirs s’est imposée. Jean-Sébastien, Stephen et moi avons lancé un premier test en mai 2016. Suite à son accueil très positif, nous avons amélioré le service jusqu’à proposer de délivrer de vrais cours particuliers et nous avons cherché à augmenter le nombre d’utilisateurs. Mission accomplie grâce au soutien d’AWS.

Peter chatbot

Problématique

  • Des serveurs qui s’adaptent à la charge
  • Un support très disponible et réactif
  • Plus de 300 000 utilisateurs supplémentaires en une semaine

Un mois et demi après avoir lancé Peter, nous avions environ 800 élèves et 300 professeurs inscrits. Au début des vacances de Noël, alors que l’activité de Peter était la plus faible, nous avons mis en place une technique de growth hacking par le biais d’une file d’attente : partager Peter et donc inciter ses amis à s’y inscrire permettait de remonter dans cette file d’attente afin d’essayer le service, rappelle Stephen Zambaux, founder & CTO de Peter. À ce moment-là, nous étions déjà clients d’AWS et avions une utilisation très simple de leurs services : un seul serveur, le t2.micro, compris dans l’offre gratuite. Je déposais mes sources sur cette instance, je lançais mon application à la main. À chaque mise à jour, j’allais chercher mes fichiers et je relançais mon application : rien n’était automatisé.

Quand le growth hacking fonctionne (trop) bien

Au premier jour du service, Peter a été visité par 16 utilisateurs, puis 64 le jour suivant, jusqu’à ce que le nombre d’inscrits explose : 40 000 en un jour. Le nombre d’utilisateurs en une journée est monté jusqu’à 90 000. « L’architecture n’était pas prévue pour un tel nombre et le serveur a lâché, en plein repas de Noël. C’était une catastrophe, raconte Stephen Zambaux. 300 000 utilisateurs tapaient à la porte et le service était arrêté. Il était capital pour nous de pouvoir remettre en place le service rapidement. Pour trouver une solution, nous nous sommes alors tournés vers AWS en espérant qu’ils puissent nous aider à régler notre problème.